N°80
édition du 27 septembre 2013
Du 14 au 18 octobre 2013, l’Université de Strasbourg organise une Semaine de la mobilité internationale afin de présenter les différentes opportunités de départ à l’étranger dans le cadre de ses partenariats. Un événement qui se déroulera dans plus d’une vingtaine de facultés, écoles et instituts de l’université et mettra l’accent sur les coopérations franco-allemandes.
Riche de toutes les cultures qui l’ont traversée, l’université inscrit son action au cœur de nombreux partenariats européens et internationaux. Désireuse d’ouvrir un horizon sur le monde à ses étudiants, elle favorise et encourage la mobilité internationale, en proposant des programmes d’échanges avec près de 700 établissements à travers le monde. Des partenariats qui ont permis à près de 1 100 étudiants de l’université de partir effectuer une période d’études ou de stage à l’étranger en 2012-2013.
Parallèlement au développement de ces échanges, l’Université de Strasbourg a mis en place 65 formations en partenariat international qui permettent de préparer un diplôme reconnu par plusieurs universités de pays différents.
Une semaine pour s’y retrouver
Difficulté à s’y retrouver parmi les différentes sources d’informations, peur de l’inconnu ou encore méconnaissance des différentes possibilités de financement… Bien souvent, les principaux freins au départ tiennent à une méconnaissance de la richesse des dispositifs de mobilité.
Alors que les premières candidatures pour les départs en 2014-2015 ouvriront en octobre et en décembre prochains, l’Université de Strasbourg a choisi de consacrer une semaine à la promotion de toutes les possibilités qui s’ouvrent aux étudiants qui souhaitent « internationaliser » leur formation.
Pour plus d’informations et pour télécharger le programme complet de l’événement, rendez-vous sur le site dédié à la Semaine de la mobilité internationale.
*Les universités et organismes présents : Universität Freiburg, Johannes Gutenberg Universität Mainz, Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn, Universität Konstanz, Europa-Universität Viadrina (Frankfurt Oder), Karlsruher Institut für Technologie (KIT), Hochschule Karlsruhe - Technik und Wirtschaft, Universität des Saarlandes (Saarbrücken), Université de Haute-Alsace, Université franco-allemande, Goethe Institut et DAAD.
À l’occasion de la semaine japonaise de l’Université de Strasbourg du 14 au 20 octobre 2013, Marie-Claire Lett, directrice de la Maison universitaire France-Japon, nous éclaire sur les liens anciens et étroits qui existent entre l’Alsace et le pays du soleil levant.
La semaine japonaise est organisée dans le cadre du 150e anniversaire des relations Alsace-Japon. Quelle est leur origine ?
Les liens datent de 1863 et sont d’abord industriels. À cette époque, l’industrie textile était importante en Alsace notamment pour les techniques d’impression sur étoffe. Et les entreprises japonaises, qui s’ouvraient alors au commerce extérieur, se sont mis en rapport avec des sociétés alsaciennes. C’est le début d’échanges très importants sur le plan économique mais aussi académiques. Car à cette même période, le Japon a envoyé de nombreux étudiants compléter leur éducation en Europe, en France et en Alsace particulièrement. Ceux-là sont ensuite devenus professeurs dans les grandes universités impériales de leur pays. Il y a ensuite eu un creux dans les relations mais au cours des 30 dernières années, il y a à nouveau eu de nombreux investissements japonais en Alsace : une vingtaine d’entreprises nippones sont présentes dans la région.
Qu’en est-il des liens avec l’Université de Strasbourg ?
Les liens se sont renforcés avec Guy Ourisson, le premier président de l’Université Louis-Pasteur dans les années 1970. Il aimait particulièrement le Japon et accueillait dans son laboratoire des chercheurs japonais, parmi lesquels Yoichi Nakatani, chimiste japonais, qui est resté à Strasbourg et a beaucoup œuvré au développement des échanges entre le Japon et l’université. À l’Université Marc-Bloch, il y a d’abord eu un Institut de japonais en 1986 puis un département d’études japonaises en 1991. Aujourd’hui, c’est la troisième langue étrangère la plus étudiée à l’université. Quelque 50 conventions sont établies avec une vingtaine d’universités japonaises (dont U. Tokyo, Kyoto U., Osaka U. Nagoya U, Ochanomizu U., Tokyo U. Scienc, Tokyo U) et celles-ci couvrent la mobilité des étudiants, des enseignants et des chercheurs entre Strasbourg et le Japon dans de nombreuses disciplines.
Quel est le rôle de la Maison universitaire France-Japon (MUFJ) dans tout ça ?
Depuis sa création en 2001, la MUFJ a pour objectif de développer et de renforcer les liens en matière d’enseignement et de recherche entre les universités et les organismes de recherche français et leurs homologues japonais. Nous avons donc d’abord un rôle d’accueil pour les étudiants et les chercheurs nippons. Nous avons également un rôle d’information pour les acteurs de la coopération universitaire et d’aide à la coordination des échanges. Nous renseignons aussi les personnes intéressées pour partir en mobilité au Japon et tenons à jour une liste des bourses disponibles. La maison héberge et travaille avec le seul bureau français de la Japan society for the promotion of science (JSPS)1 mais également avec le Centre européen d’études japonaises d’Alsace, le Consulat général du Japon à Strasbourg, etc.
Que concoctez-vous pour cette première semaine japonaise ?
Il y aura une partie « universitaire » avec deux conférences académiques, l’une sur la sociologie japonaise et l’autre sur l’innovation au Japon ainsi que des journées d’études sur la tradition dans le cinéma japonais. Le deuxième volet est destiné à un public plus large avec un cycle de films japonais au cinéma l’Odyssée – dont Mille cercueils, inédit en France, sur la catastrophe de Fukushima – des expositions de photos, de haiga2, de cartes postales et des démonstrations d’arts traditionnels : cérémonie du thé, musique, défilé de kimono, origami, etc. L’objectif est de faire connaître les nombreuses facettes de la culture nippone à la communauté universitaire et aux Alsaciens en général.
Floriane Andrey
La Commission franco-américaine accorde chaque année environ 150 bourses à des étudiants et des chercheurs américains et français à travers son programme Fulbright et les programmes de ses partenaires.
En matière de mobilité sortante vers les États-Unis, elle est le seul organisme financé sur fonds publics à distribuer un nombre si conséquent de bourses et des financements si importants.
Dates limites des principaux programmes : 1er décembre 2013 pour les étudiants et les assistants de langue et 1er février 2014 pour les doctorants et les chercheurs statutaires.
Poser ses questions en direct grâce aux ateliers virtuels interactifs
Sur le site internet du programme Fulbright, vous pourrez notamment consulter les pages du centre éducation USA, dont les conseillères ont pour mission de renseigner le public français sur le système universitaire américain et consulter l’offre d’ateliers virtuels interactifs (webinars) ouverts à toute personne intéressée par des études supérieures aux États-Unis et/ou par les bourses de la Commission franco-américaine. Les participants pourront poser leurs questions en direct à des étudiants qui sont en ce moment aux États-Unis, aux conseillères du centre éducation USA ainsi qu’aux responsables des programmes de bourses.
Envie d’étudier à l’étranger ? Les universités du Québec vous donnent rendez-vous à Strasbourg samedi 5 octobre 2013.
Dix universités du Québec viendront à la rencontre des candidats à la mobilité internationale samedi 5 octobre 2013 de 9 h 30 à 17 h à la résidence Charles-de-Foucauld, place Broglie, au cœur de la ville. Les représentants des universités québécoises seront présents pour répondre à toutes les questions des candidats : quelle université choisir, quel diplôme, quand partir ?
Tous les niveaux d’étude et toutes les disciplines seront représentés (exception faite des métiers de la santé). Tous les étudiants, niveau licence, master et doctorat, candidats à la mobilité, sont invités à la rencontre des universités du Québec.
Parmi les universités présentes : l’UQAM, Concordia University, l’Université de Montréal, l’Université de Sherbrooke, l’Université Laval, l’École polytechnique de Montréal, l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), l’Université du Québec à Rimouski, l’Université du Québec à Trois-Rivières et pour la première fois à Strasbourg, l’École nationale d’administration publique (Énap).
Deux conférences sont programmées, « Vivre et étudier au Québec » à 9 h 30 et 14 h et « Études et recherche aux cycles supérieurs » à 15 h.
Afin de dynamiser la recherche française en sciences humaines et sociales sur le Brésil, l’Ambassade de France au Brésil a mis en place en 2001 le Réseau français d’études brésiliennes (Refeb).
L’objectif du Refeb est majoritairement d’impulser, et subsidiairement de consolider des vocations scientifiques brésilianistes. Chaque année, le réseau lance un appel à candidatures à destination des étudiants et jeunes chercheurs en sciences humaines et sociales, dont l’objet d’étude ou de recherche nécessite un séjour au Brésil. Cette aide, d’un montant de 900 euros par mois, s’applique à des séjours de courte durée (3 à 6 mois).
Les postulants doivent avoir moins de 35 ans, être de nationalité française et européenne, et engagés en France dans une recherche en sciences sociales dans le cadre d’un Master 2, d’un doctorat ou subsidiairement d’un post-doctorat.
Pour postuler, il suffit de télécharger le dossier de candidature (version PDF et version Word) et de suivre les instructions.
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 9 octobre midi pour une parution le vendredi 11 octobre 2013. Consultez les dates des prochains numéros.
