Études et vie étudiante
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Concours de littérature : étudiants, à vos plumes !

L’Université de Strasbourg lance, en partenariat avec l’association Capitale européenne des littératures, la première édition du concours de littérature des étudiants de l’université dans le cadre des Rencontres européennes de littérature de Strasbourg (Rels)1 2014. 

Une nouvelle de 20 000 signes maximum, jamais publiée, dont le thème est « Résister » et dont l’une des actions se déroule à l’Université de Strasbourg : voilà les consignes du concours de littérature créé pour les étudiants de l’Université de Strasbourg dans le cadre des Rels 2014. « Jusqu’à maintenant, les Rencontres n’associaient peut-être pas suffisamment les étudiants alors que nous savons qu’un grand nombre d’entre eux ont une pratique d’écriture personnelle. Elle reste trop souvent secrète. Ce concours a donc été conçu pour favoriser leur créativité littéraire, mais aussi la pratique d’une lecture critique », explique Pascal Maillard, enseignant à la Faculté des lettres et membre du comité d’organisation.
Originalité du concours, les étudiants seront à la fois participants et jury, écrivants et lecteurs. Ils sont invités, dans un premier temps, à produire un texte qu’ils renverront d’ici le 23 novembre 2013 au Service universitaire de l’action culturelle2. Cinq étudiants feront ensuite partie du comité qui fera une première sélection de nouvelles. Et les dix textes choisis seront enfin mis en ligne et soumis au vote électronique des étudiants de l’université, du 16 décembre 2013 au 31 janvier 2014. 

Une remise des prix en présence de Philippe Claudel 

Les trois lauréats du concours seront proclamés en mars et les prix seront remis à l’occasion des cérémonies des Grands prix de littérature de Strasbourg lors des Rels, en présence de Philippe Claudel, romancier et cinéaste, parrain de cette première édition du concours. Outre une dotation financière pour les trois premiers, des lots culturels seront offerts aux auteurs des six meilleurs textes. L’université publiera également un recueil des meilleures nouvelles en partenariat avec la Fondation des Presses universitaires de Strasbourg.
« Ce prix appartient aux étudiants ! Ils sont les acteurs les plus importants de l’université, pas seulement présents pour acquérir des connaissances, mais aussi pour inventer, imaginer, créer », encourage Pascal Maillard, qui confie que ce prix pourrait n’être que le premier d’une série d’autres. « Nous commençons déjà à réfléchir à une déclinaison de trois prix, dont l’un pourrait être étendu aux élèves des classes préparatoires et un autre destiné aux étudiants transfrontaliers. » 

Floriane Andrey

1 Du 26 au 29 mars 2014
2 Par courriel et par courrier postal à : Service universitaire de l’action culturelle – Concours Rels Université de Strasbourg – 22 rue René-Descartes – Le Patio, Bât 1, 3e étage bureau 07 – F-67084 Strasbourg Cedex.

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Un voyage en solitaire sur les traces d'Hundertwasser

Johanna Calvinhac, étudiante en musicologie à l’Université de Strasbourg, est partie un mois à travers l’Autriche et l’Allemagne pour découvrir les réalisations architecturales de l’artiste autrichien Hundertwasser grâce à une bourse octroyée par la Fondation Zellidja.

Sac au dos, Johanna n’a pas hésité à parcourir, seule, quelque 3 000 kilomètres en 31 jours et à passer plus de 40 heures dans le train à travers l’Autriche et l’Allemagne pour étudier l’œuvre architecturale d’Hundertwasser, dessinateur, écrivain, peintre et architecte autrichien du 20e siècle. Ce projet est né lors d’un voyage scolaire qu’elle a effectué à Vienne en classe de seconde. « Nous avions visité le musée Kunst Haus Wien dans lequel une exposition permanente lui est dédiée, et j’avais été marquée par l’originalité de ses constructions, basée sur l’importance de la nature, des colonnes, des couleurs vives, des fenêtres uniques, de la mosaïque, des spirales et du sol ondulé. Je me suis dit que son œuvre méritait d’être connue de tous, et j’ai eu envie d’en faire mon thème de voyage », explique Johanna.
Grâce au soutien de la Fondation Zellidja1 qu’elle a connue grâce à une brochure déposée au point accueil de l’Université de Strasbourg l’an dernier, la jeune femme de 20 ans a pu, du 12 juin au 12 juillet dernier, parcourir 20 villes et découvrir 16 œuvres de l’artiste. De l’Église de Bärnbach aux logements privés de l’Untern Regenturm2 à Plochingen en passant par les thermes de Bad Blumau, l’incinérateur Spittelau de Vienne, la citadelle verte à Magdeburg, la gare d’Uelzen et la Waldspirale3 de Darmstadt, Johanna a pu voir comment Hundertwasser pensait, par ses constructions, améliorer le contexte de vie de l’homme en le rendant plus agréable et vivable. 

Des imprévus mais une expérience enrichissante

Hébergée chez l’habitant durant tout son voyage, Johanna a fait de nombreuses rencontres mais a aussi dû faire face à quelques imprévus. « Il m’est arrivé de rater le train, mais aussi de devoir rechercher la maison de mes hôtes de nuit et sous la pluie avec une dizaine de kilos sur le dos », s’amuse aujourd’hui la jeune femme qui a encore du mal à réaliser ce qu’elle a fait. « C’était audacieux d’effectuer un tel itinéraire toute seule, confie Johanna, mais ce fut une expérience vraiment enrichissante qui m’a appris à faire face à toute sorte de situations de manière autonome. »
Après avoir monté une exposition dans son ancien lycée en Moselle avec une quinzaine des 1 800 photos prises lors de son voyage, la jeune femme, pianiste et compositrice, pense maintenant associer architecture et musique. « J’ai eu l’idée d’un piano dans le style d’Hundertwasser que je suis en train d’esquisser actuellement, et je souhaiterais aussi mettre en musique certaines constructions de l’artiste pour en faire un CD et pourquoi pas le proposer dans les lieux touristiques que j’ai visités », projette Johanna. Pour l’heure, la jeune voyageuse vient de partir en Erasmus à Cardiff au Pays de Galles pour faire sa troisième année de licence musicologie.

F. A. 

1La Fondation Zellidja attribue des bourses de voyage pour permettre à des jeunes français de 16 à 20 ans d’effectuer seuls un voyage d’étude d’un mois minimum sur le sujet et dans le pays de leur choix.
2Sous la tour de pluie
3La forêt en spirale 

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Une enquête sur l'attractivité des campus alsaciens

Pour la 6e année consécutive, l’Afges, fédération des étudiants d’Alsace, a mené au printemps 2013 son enquête régionale sur l'attractivité des campus alsaciens. Les résultats viennent de paraître.

En cette année de rapprochement, au niveau du site universitaire alsacien, entre les différents établissements d’enseignement supérieur, l’Afges et ses partenaires ont souhaité s’intéresser à la notion d’attractivité des campus aux yeux des étudiants.
En Alsace, les campus présentent un visage très hétérogène à la fois par leur composition, leur taille et leurs besoins propres. L'enquête montre que, pour l’ensemble des villes universitaires de la région, la proximité avec le domicile familial est le premier critère de choix : les campus remplissent donc nettement leur rôle de maillage social et territorial.

Des précisions sur les besoins de chaque campus

Mais aujourd’hui encore, les campus sont très loin d’être dans l’imaginaire collectif de vrais lieux de vie. Il est pourtant clair, dans l’enquête, que plus un étudiant s’investit sur le campus, plus il s’y sent bien, et un étudiant qui se sent bien sur son campus est d’autant mieux disposé à réussir ses études.
L’enquête 2013 apporte de plus, au cas par cas, des précisions sur les besoins de chaque campus, ou encore sur l’appréciation portée sur chaque ville par les étudiants alsaciens. En effet, au-delà des aspects communs à tous les campus, les attentes et aspirations des étudiants varient, évidemment. Ainsi, à Mulhouse et Haguenau, les principales remarques des étudiants portent sur le manque d’animations et de dispositifs pour les étudiants. S’ils existent, il s’agit donc de les valoriser davantage, dans ces villes où les étudiants sont plus critiques qu’ailleurs en Alsace sur leur place dans la cité.

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Culture numérique : des ateliers pour comprendre

Informez-vous et formez-vous aux usages et aux outils du numérique grâce aux ateliers du Centre de culture numérique.

Ce semestre, le Centre de culture numérique de la Direction des usages du numérique propose un nouveau programme d’ateliers de découverte des usages du numérique : vidéo numérique, MOOCs, outils pour l'apprentissage des langues, etc. Une série d'ateliers qui se déroulent sur l'heure du déjeuner pour permettre à un maximum de personnes d'y participer.

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Permanence des assistantes sociales à l'université

Les assistantes sociales ont repris les permanences à l’Université de Strasbourg depuis mardi 3 septembre. Les étudiants peuvent consulter leurs noms, horaires et lieux de permanence en fonction des filières en consultant le site du Crous.