N°80
édition du 27 septembre 2013
Vous n’avez pas assisté au lancement du nouveau portail de l’Université de Strasbourg hier ? Ou vous n’avez tout simplement pas encore eu le temps d’y jeter un œil ? Moi, si. Et je peux vous dire qu’il honore toutes ses promesses.
« Simplification, amélioration de la lisibilité, de l’ergonomie, navigation intuitive et fluide, harmonisation des contenus et aussi humanisation maximale. » Dans ses deux derniers numéros, L’Actu avait aiguisé notre curiosité pour le nouveau portail de l’université. Au lendemain de son lancement officiel, on peut dire que notre journal ne nous avait pas menti !
La différence avec l’ancien site me frappe au premier coup d’œil. Avec un fond blanc, des touches de bleu pour l’université et de gris pour la modernité, je trouve une page d’accueil vivante, dynamique et aérée. L’image est très présente et la vie de l’université et de ses acteurs mise en avant par une série d’informations qui défilent à la Une.
Finies les eaux profondes
Adieu labyrinthe aux seize portes d’entrée et bonjour simplicité avec quatre grandes rubriques principales associées à des accès par profil ! Lycéen… Étudiant et chercheur étranger… Entreprise… Alumni… Mais pourquoi pas étudiant ou enseignant-chercheur finalement ? Au pôle web, on me répond que « les profils choisis correspondent à des cibles particulières qui ont besoin d’un accompagnement supplémentaire ». D’accord.
Je poursuis alors ma découverte. Je déroule les menus principaux et, ô joie, j’évolue dorénavant dans un lagon où j’ai toujours pied plutôt qu’en eaux profondes : plus besoin de faire cinq, six ou sept clics pour trouver mon information ! C’est clair, synthétique. Toutes les pages sont présentées de la même manière, je trouve que c’est vraiment plus simple pour se retrouver dans le site.
Et que dire du nouvel agenda ? Beaucoup plus lisible à mon goût, avec une possibilité de filtrer les événements par thème et par type. Il y a aussi un nouveau moteur de recherche. Je tape « Arts » et paf ! Les résultats apparaissent triés par pertinence. Plus intelligent et plus intuitif que l’ancien finalement !
Un site tout support, tout écran
Je continue avec un petit test de la solution « responsive design », choisie pour développer le portail, dont 
on nous vante tant les mérites. Elle doit permettre de consulter le site sur une large gamme d’appareils, de l’ordinateur aux smartphones en passant par les tablettes. Je prends alors ma Galaxy Tab 2 et je m’aperçois en effet que tous les contenus du site s’adaptent à la résolution de mon écran. Tout est lisible au premier coup d’œil ! Et en tant qu’internaute, j’apprécie le côté web 2.0 proposé par le portail : sur quelques pages, je peux accéder directement au fil d’actualités Facebook via un bloc flottant et surtout, en bas de chaque page, un bouton "bulle" me permet de donner mon avis sur la pertinence des informations trouvées pour améliorer le portail. Alors maintenant, vous n’avez plus d’excuses pour vous l’approprier !
Floriane Andrey
Comme moi, vous vous demandez sans doute pourquoi lorsque l’on veut accéder à la version anglaise ou allemande, on retombe sur l’ancien site web ? Au pôle web du Service communication, on me rassure : « Pas d’inquiétudes, les versions anglaises et allemandes sont bien à l’étude et seront mises en œuvre dans les mois à venir. »
Entretien sur les missions et projets de la Fondation Presses universitaires de Strasbourg, avec sa directrice, Cécile Geiger, qui a pris ses fonctions tout juste avant cet été.
Comment définiriez-vous la Fondation Presses universitaires de Strasbourg (FPUS) ?
C’est une maison d’édition au sein de l’université. Notre mission est de publier et de diffuser les travaux scientifiques, de tous champs disciplinaires, de tous chercheurs et enseignants-chercheurs de l’Université de Strasbourg (Unistra), en version papier et numérique. Le service est issu du partenariat entre l’Unistra et l’Association des PUS dont les personnels ont rejoint ceux du service des publications de l’ex Université Marc-Bloch. L’équipe est désormais constituée de cinq personnes : deux secrétaires d’édition, une assistante de diffusion et de promotion, une gestionnaire comptable et une directrice. À noter que l’Association des PUS continue de publier huit collections et la Fondation PUS assure leur diffusion.
Comment cela se passe-t-il concrètement pour publier ses travaux via votre service ?
Tout enseignant-chercheur ou chercheur qui travaille au sein de l’Université de Strasbourg, ou qui y a travaillé, et qui souhaite publier peut s’adresser à notre service.
Nous l’aidons à monter un dossier qu’il présente au conseil de publication, au sein de la Direction de la recherche. Formé de 22 membres, ce conseil valide les contenus et attribue des aides proportionnelles aux frais de publication. Le rôle de la Fondation Presses universitaires de Strasbourg, comme de tout éditeur, est de valoriser l’écrit par la mise en forme : relecture et conseil sur la structure du livre, mise en page… Nous nous occupons aussi de l’impression, via une imprimerie extérieure ou celle de la Dali [Direction des affaires logistiques intérieures], de la promotion et de la diffusion via un distributeur spécialisé dans les livres universitaires qui gère les commandes des libraires, d’Amazon, des bibliothèques ou des institutions.
Qu’allez-vous publier prochainement ?
La première nouveauté est un calendrier mathématique d’une enseignante-chercheure de l’Irma, avec un problème par jour et une brochure détaillant les solutions. C’est un produit grand public mais conçu par des universitaires. Et d’ici la fin d’année, nous publierons sept revues, sept livres et une revue en ligne.
Quelles sont les répercussions des évolutions technologiques sur l’édition ?
Grâce à l’impression numérique, les éditeurs n’ont plus les contraintes de l’offset dont les calages machines étaient longs et chers. Cela a permis de sauver les petits tirages, d’avoir des stocks réduits… et cela sans perte de qualité.
Notre projet est de mettre en vente pour chaque édition une version papier et numérique.
Propos recueillis par Fanny Del
Débat d'orientation budgétaire, dotation, prévisions de recettes et de dépenses... tout cela est bien difficile à comprendre. Alors prenons l'exemple du budget 2014 de l'Université de Strasbourg (Unistra) pour savoir comment il se construit au fil des mois.
Première étape de l'élaboration du budget, le débat d’orientation budgétaire a pour objectif de traduire les axes stratégiques de l’établissement en termes financiers. Ainsi, si la priorité est donnée à la formation, les dotations ne peuvent pas être logiquement réduites de moitié. La lettre d’orientation budgétaire 2014 a été votée lors du congrès du 25 juin 2013.
Fonctionner sans extra
Deuxième étape, la dotation du niveau 1 aux niveaux 2. Il s’agit des dotations que l’établissement va déléguer à ses composantes, unités de recherche et services pour leur permettre de fonctionner. Comme une famille calcule son budget pour subvenir à ces besoins : se loger, se vêtir et aller travailler… mais sans prévoir d’extra. Avant cela, la Direction des finances effectue un travail préparatoire important pour évaluer ce que l’Unistra recevra potentiellement de l’État et répertorier les ressources propres telles que les droits d’inscription.
Parallèlement, elle évalue également l’ensemble des dépenses incompressibles : masse salariale, fluides, fonctionnement des cours, contrats de maintenance et de nettoyage, etc. In fine, l’équilibre entre ces prévisions de recettes et de dépenses se fait par des arbitrages souvent difficiles. En effet, les marges de manœuvre ont considérablement été réduites ces dernières années. La dotation du N1 aux N2 passera au conseil d’administration (CA) du 15 octobre 2013 pour être validée. Les composantes, unités de recherche et services connaîtront alors leurs dotations.
Consolidé, primitif et exécutoire
Ensuite les composantes, unités de recherche et services élaborent leur budget à partir de la dotation allouée (N1 aux N2) consolidée de leurs ressources propres, d’une part, de leurs prévisions de dépenses réparties en trois enveloppes (personnel, fonctionnement et investissement) d’autre part. Chacun devant à son tour procéder à des arbitrages afin de trouver l’équilibre entre recettes et dépenses.
Ces budgets devront être transmis pour le 7 novembre 2013 à la Direction des finances. Ils seront alors contrôlés, agrégés, et présentés selon des normes réglementaires (20 jours). Un projet de budget consolidé, c’est-à-dire le seul et unique de l’établissement, sera soumis au recteur 15 jours avant le CA programmé mi-décembre 2013. Ce budget primitif y sera voté pour être exécutoire au 1er janvier 2014, afin que toute l’université puisse fonctionner.
Construit à N-1, finalisé à N+1
Vous l’avez bien compris : le budget est prévisionnel. Et ce n’est qu’en mars 2014 que l’Unistra connaîtra et recevra la dotation exacte de l’État. Pour le budget 2013, la notification est arrivée ce 8 mars. En juin 2014, une décision budgétaire modificative ou rectificative (DBM-DBR) permettra de réajuster les prévisions en cours d’année. Enfin, en mars 2015, le compte financier, qui représente la bible pour la Direction des finances, comptabilisera la réalisation des recettes et dépenses de 2014.
Fanny Del
L'École nationale supérieure d'architecture de Strasbourg (Ensas) s'est agrandie. Son extension a été inaugurée vendredi 20 septembre en présence de nombreuses personnalités, en tête desquelles la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti.
Ce nouveau bâtiment de 4 000 mètres carrés, la Fabrique, double la surface de l'école. Sa forme atypique, en empilement de boîtes, imaginée par l'architecte Marc Mimram, ne peut passer inaperçue : logique, pour une école d'archi ! Il a été, entre autres, doté de deux amphis et d'une salle de maquette numérique.
Cette extension a en effet vocation à permettre un meilleur confort d'usage aux 800 étudiants et 200 personnels de l'école, mais aussi de faciliter l'accueil ou l'organisation de manifestations : conférences, expositions, etc.
Pour commencer, la Fabrique accueillera l'exposition "Des beaux-arts à l'université, enseigner l'architecture à Strasbourg" du 22 novembre 2013 au 17 janvier 2014. L'Ensas est rattachée à l'Université de Strasbourg depuis juin 2012.
L'Initiative d'excellence (Idex) lance son premier appel d'offres Écoles d'été 2014 destiné aux composantes de l’Université de Strasbourg.
Elle vise à promouvoir l'enseignement supérieur de l’Université de Strasbourg, en soutenant des formations intensives initiant à la recherche et témoignant de son ouverture internationale. La date limite de dépôt des dossiers est fixée au vendredi 18 octobre 2013. Ainsi, les écoles d'été (IdEx) et les colloques (commission Recherche) 2014 seront évalués en même temps par les collegiums.
Les enseignants et étudiants du Deust Métiers de la forme* organisent la deuxième édition de Forme N’Fit le samedi 28 septembre de 10 h à 19 h. Nouveauté cette année, l’événement fitness s’exporte en plein air.
Fort de la réussite de la première édition de Forme N’ Fit en mars 2012 au Palais universitaire, enseignants et étudiants du Deust Métiers de la forme se mobilisent cette année pour donner une nouvelle dimension à cet événement fitness strasbourgeois. Pour la première fois, l’événement se déroulera en plein air, sur le parvis de Rivétoile, samedi 28 septembre 2013. « L’année dernière, au Palais U, malgré un cadre saisissant, la sonorisation était problématique. Cette année, nous avons donc choisi le plein air. Ce parvis, la place Jeanne-Helbling, situé entre l’UGC Ciné-Cité et le centre commercial Rivétoile, est un lieu de vie et de passage assez chouette », explique Julien Pierre, maître de conférences à la Faculté des sciences du sport, qui mise sur une météo clémente.
Démonstrations et cours collectifs gratuits
Au programme de cette journée, démonstrations (capoeira, aérobic sportive, boxe, mini trampoline, cros-training, etc.) et cours collectifs (renforcement musculaire, zumba, danses urbaines, cardio training) accessibles gratuitement. Des professionnels du secteur seront également présents et animeront différents stands. « L’objectif premier est de faire connaître et valoir le diplôme, de montrer que non seulement il existe mais que la formation est de très bon niveau et reconnue dans le domaine des métiers de la forme. Il s’agit aussi de montrer le dynamisme de la Faculté des sciences du sport et de promouvoir le secteur professionnel de la forme. » Quelque 1 000 personnes sont attendues sur la journée. Avis aux sportifs !
Floriane Andrey
*Diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques proposé par la Faculté des sciences du sport de l’Université de Strasbourg.
Le Service des sports propose à tout membre de la communauté universitaire de porter les couleurs de l’Université de Strasbourg à La Strasbourgeoise vendredi 11 octobre 2013 à 20 h 45.
Pour la quatrième année consécutive, l'Office des sports de la ville de Strasbourg et l'Institut Lilly organisent cet événement pour le compte de l'association "Le cancer du sein - Parlons-en".
La course de 5 km est réservée aux femmes, mais la marche est mixte. L'inscription est à effectuer à l'accueil du Centre sportif universitaire (CSU) jusqu'au vendredi 4 octobre 2013. Le certificat médical de non contre-indication à la course à pied en compétition est obligatoire pour la course.
| 10/2013 | 11/2013 | 12/2013 | |
|---|---|---|---|
| <strong>Conseil d'administration - CA</strong> 14 h - Mardi | 15 | / | 17 |
| <strong>Commission de la formation et de la vie universitaire - ex-Cévu</strong> 14 h - Mardi | 8 | 26 | / |
| <strong>Commission de la recherche - ex-CS</strong> 14 h 30 - Mercredi | / | 6 | 11 |
| <strong>Conférence des directeurs de composantes</strong> 14 h 30 - Mardi | 1 | 19 | 10 |
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 9 octobre midi pour une parution le vendredi 11 octobre 2013. Consultez les dates des prochains numéros.
